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    Un simple verbe comme titre de roman, qui aussitôt abordé s’anime... Chine, Delphine et Stéphane sont trois adolescents ayant un rêve commun : devenir des étoiles de l'Opéra Garnier. Pour ces trois adolescents chaque lieu en dehors de leurs cours de danse est une nouvelle scène : les chambres, le hall, le jardin. Leurs pensées font parties d'une scène à exploiter, le jour, la nuit, ils n'ont pas de pose pour la danse dans leur esprit.

    Cet univers est l’œuvre d'Astrid Eliard, Danser. Ce livre m'a plu car il est très facile à comprendre. Il est à la fois comique, réaliste et captivant. Dès les premières pages le lecteur est plongé dans un monde fondé sur les milieux de vie différents de trois personnages ayant toutefois un intérêt commun. L'auteur nous fait en outre découvrir le milieu qui se cache derrière les représentations du ''Lac des Cygnes'' ou encore de ''Casse-noisette''.

    Je recommande ce livre aux personnes qui cherchent à s'évader dans un tout autre univers. Note : 5/5.

    Moi je crois que dans la danse la perfection vient des pieds et qu'elle se propage ensuite le long des jambes, des bras, jusqu'à la pointe des doigts.(pages 113)

     

    Amély (1ES2)

     

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    Danser, un livre rempli d'émotion

     

    Le roman Danser écrit par Astrid Eliard raconte tour à tour la passion de trois jeunes adolescents, Chine, Delphine et Stéphane pour la danse. Ils se sont inscrits à l'école de danse de l'Opéra pour aller au bout de leur rêve : devenir danseur étoile. Nous sommes directement plongés dans la tête de Delphine, Chine et Stéphane et on apprend leur vie, leur déchirement de quitter leurs parents et leur vie paisible pour une école stricte. Les personnages sont très attachants, on suit leur évolution avant et pendant l'Opéra. On ressent la dureté de la danse tout le long du livre. En effet pour devenir danseur étoile, il faut subir les critiques et les entraînements intensifs établis par le professeur de danse et il ne faut surtout pas se faire mal sinon c'est fini. Plus d'école. Rêve anéanti. «  Ici, il ne se passe pas un jour sans qu'on nous raconte l'histoire d'une fille qui a tout abandonné après une fracture ».

    Je mettrai la note de 4,5/5 à ce livre car j'ai beaucoup aimé. Je ne connaissais rien à la danse, Ce livre m'a montré que des enfants travaillent dur et sont épuisés chaque soir pour leur passion. Je trouve que les personnages sont drôles et touchants.

    Je conseillerai ce livre pas seulement aux danseurs mais aussi aux lecteurs qui aiment les histoires d'adolescents qui découvrent la vie.

     

    Elisa (1ES2)

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    Ce roman est tout simplement magnifique. Moi qui n'aime pas lire, ce livre m'a beaucoup touché dès le début, je l'ai lu en moins de deux heures !

    Danser n'est pourtant pas un titre qui m'inspirait beaucoup mais Astrid Eliard a réussi à nous faire passer de forts sentiments en ne parlant pas tant de la danse en soi mais surtout des émotions des personnages et de leur passion commune. Chine, Delphine et Stéphane sont trois jeunes gens ayant moins de 15ans. Ces trois jeunes ont une passion qui les unit : la danse. Tous rêvent de devenir danseur étoile alors que seulement 10% d'entre eux y réussiront. J'ai trouvé ce livre vraiment bien, de part les choix de l'écrivaine, qui propose un roman très humoristique et dans lequel on peut s'identifier. Ce livre m'a par exemple beaucoup fait rire quand Chine dit "Faut voir la bouche des garçons à treize ans, il y a du métal, des élastiques, de la nourriture coincée dedans". Les trois enfants vivront donc ensemble entre colère, joie et passion. Je recommande grandement ce livre qui, pour moi, mérite 5 étoiles.

     

    Jeanne (1ES2)

     

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    Astrid Eliard une journaliste et écrivaine française, elle a écrit « Nuit de noces » en 2010. Avec Danser, roman réaliste, elle raconte de la vie et l'amitié au quotidien de trois jeunes adolescents : Delphine , Chine et Stéphane. Tout semble les opposer, leurs milieux sociaux , leurs origines, … mais ils ont un point commun : leur passion pour la danse. Nous allons au fil du roman, grandir avec eux et vivre leurs problèmes et leurs joies .

    J'ai apprécié lire ce livre car il retrace différents parcours d’adolescents.

    Au milieu du roman China dit une phrase qui m’a particulièrement touchée : « C’est con, mais j’aurais voulu qu’elle sache qu’on avait beau avoir les mêmes places inconfortables et pas chères, çà ne m’empêcherait pas, un jour, bientôt, très bientôt, de danser sur la scène pour laquelle elle s’était faite si belle. »

     

    Lola (1ES2)

     

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    C'est l'histoire de trois jeunes gens qui se prénomment Chine, Stéphane et Delphine, et qui veulent intégrer l'école de danse de l'Opéra. Leur passion commune les a fait se rencontrer alors que tout semblait les opposer. Ces personnages ne s'aiment pas trop au début du roman mais plus l'histoire avance plus ils s'apprécient.Ils vont essayer de concilier l'idéal de la perfection avec la trivialité du réel. Contrairement à ce que le titre fait penser, ce livre ne parle pas que de danse mais aussi de la vie de ces jeunes en dehors de la danse.

    Ce livre m'a beaucoup plu car il est réaliste, à la fois quand il en parle de la danse et quand il évoque la vie des jeunes, qui en ont une comme tout le monde. Il est captivant et facile à comprendre. L'histoire est très bien et même émouvante parfois Ce que j'ai toutefois moins aimé est que l'on change de narrateur-personnage à chaque chapitre.

    Je recommande ce livre à tout le monde, que l'on aime ou non lire, car il est très simple à comprendre et se lit très vite. Il est très abordable.

     

    Note : 4,5/5.

     

    Il y a une phrase que j'ai particulièrement appréciée car je la trouve belle et réelle puisque on ne sait pas ce qui peut se passer plus tard, notre avenir n'étant pas tracé. Cette citation se trouve à la page 192 : on ne peut jamais savoir où l'on sera dans dix ans et que la fatalité est un truc qu'on a inventé pour écrire des histoires, ça n'existe pas.

     

     

    Phiby (1ES2)


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  •  Le livre Évariste nous retrace sous la forme d’une biographie la vie d’Évariste Galois, jeune homme de 15 ans, fils de Gabriel et Adélaïde Galois. L’histoire se déroule durant la première moitié du XIXème siècle. Le personnage principal qui est donc Évariste découvre les mathématiques lors de son adolescence. A l’âge de 18 ans, il fait des études à Louis-le-Grand. Durant ces années, il aborde les mathématiques avec une telle facilité qu’il les explique et les révolutionne. Deux ans plus tard, Évariste est condamné à 6 mois de prison pour port d’armes (fusil, pistolets, poignard). A 20 ans, le jeune homme est confronté à un duel… il en meurt ! Peu de temps avant celui-ci, il réussit à écrire un livre retraçant ses théories, découvertes. Il aura donc connu une vie pleine de découvertes et rebondissements.

    D’un point de vue très personnel, je n’ai que peu apprécié ce livre car j’ai eu du mal à assurer la lecture et la compréhension de la totalité de l’histoire. Les toutes premières lignes du livre m’ont paru très abstraites et ne me donnaient pas envie de continuer. Certains passages m’étaient difficiles à comprendre pour leurs sens. Une grande partie du livre était de ce fait lassante. Je ne m’attendais pas à ce type d’histoire, j’ai été étonné, surpris mais plutôt dans le mauvais sens. Heureusement, certains passages m'ont captivé davantage. J’ai essayé malgré tout de finir la lecture. Lorsque je ne comprenais pas, je relisais sans totale réussite. Cette non-compréhension m’a pénalisé. L’enchainement des passages, la compréhension de l’histoire étaient particulièrement difficiles d’où ce ressenti plutôt négatif.

     

    Je recommande ce livre aux personnes qui aiment tout ce qui tourne autour des maths et/ou qui se déroule à une époque ancienne. Pour ma part, la lecture ne s’est pas faite facilement mais on s’y habitue toutefois au fur et à mesure de l’avancement du livre. Il faut s’accrocher même si le début nous est étranger. Si je m’arrêtais à mes ressentis, je ne conseillerais pas ce livre car j’ai eu du mal à la compréhension du style de l’écriture et de l’histoire, mais … pour certains, il pourrait vous plaire !

     

    J’attribue donc, à ce livre, la note de 2.75 sur 5.

     

    J’ai apprécié la citation suivante : « On a jugé : tu as gagné, Évariste, tu es au sommet. » car cela résume bien l’histoire : après avoir fourni de multiples efforts, le protagoniste est enfin arrivé au sommet de son art, de sa volonté ; il a donc, été récompensé.

     

    Antoine (1ES2)

     

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    L’Histoire tragique d’un passionné des mathématiques…

    Sa vie se déroule au XIXème siècle en France. Évariste était un jeune homme qui très tôt se passionna pour les mathématiques, discipline qu’il apprenait et pratiquait à l’école. Malgré de bons résultats et une intelligence hors normes, il ne parvint pas à intégrer les grandes écoles prestigieuses du fait de son manque de rigueur qui l'empêchait de se plier aux règles strictes des mathématiques et du modèle d’apprentissage scolaire. Durant ses vingts ans d’existence il rédigea un mémoire avec toutes ses connaissances dans les mathématiques, mais on le publia après sa mort.

    Cette biographie tragique m’a plu car son histoire est pour le moins hors du commun. De plus, l’auteur a choisi de nous raconter parallèlement la vie d’autres scientifiques et mathématiciens de l’époque, ce qui évite de se lasser du récit d’Évariste. Je pense qu’à travers cette biographie l’auteur cherche à nous en apprendre plus sur le travail des scientifiques et sur les connaissances en mathématiques des hommes de l’époque. Il n’est pas nécessaire d’être bon en maths ou éventuellement en Histoire pour lire ce livre ! Je le recommande à tous car il est intéressant et accessible.

    Adrien (1ES2)

     

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    Evariste : un récit court pour une courte vie

    Le roman Evariste écrit par François-Henri Désérable est une biographie romancée d'Evariste Galois, un jeune mathématicien qui a révolutionné les mathématiques à 18 ans et est mort à 20 ans. Cette histoire est racontée par un narrateur très présent et incertain de ce qu'il affirme. Il utilise des « on ne sait rien » et il nous propose même plusieurs versions de certaines scènes. Il nous raconte l'histoire à sa manière et essaye de combler le vide comme il peut pour camoufler le manque d'informations. Sans cela la vie d'Evariste se résumerait en quelques pages. Le narrateur met beaucoup de références historiques et raconte des biographies d'autres grands personnages de l'Histoire. Pour moi cela devient vite lassant. Pour bien réussir à lire ce livre il faut avoir une bonne culture générale car le narrateur fait souvent des allusions culturelles et ne dit pas les choses clairement, ce qui peut vite devenir difficile à lire . Le narrateur vouvoie le lecteur et lui dit qu'il est une fille. J'ai trouvé ce concept comique, je n'avais jamais lu auparavant un livre où le narrateur s'adressait au lecteur à la deuxième personne du pluriel. Il nous dit même à un moment de nous mettre à la place d'un chapeau pour vivre la scène au dessus d'Evariste. J'ai bien aimé ce concept, cela change de mes lectures habituelles. Le passage que j'ai bien aimé est celui-ci : « Et pourtant vous avez le même âge [ …] ; mais lui est dans le carrosse ; et vous à genoux. Pourquoi ? Parce que lui est né à Versailles et vous en Artois, dans la crasse et dans la craie » Cet extrait montre les différents milieux sociaux lors de la Monarchie, entre un enfant du peuple et l'enfant roi. L'auteur dénonce la cruauté de l'époque et nous fait nous indigner.

    Je mettrai la note de 2,5/5 à ce livre car je suis très mitigée : je n'ai pas aimé quand le narrateur explique plus le contexte et l'histoire des autres personnages qu' Evariste lui-même. Et je n'ai pas compris toutes les références historiques auxquelles le narrateur fait allusion. Mais ce livre m'a donné une bonne expérience avec le narrateur qui m'a fait découvrir de nouveaux points de vue et un style d'écriture différent. Je le recommande aux lecteurs qui ont un minimum de savoir historique mais il peut très bien convenir aussi à un lecteur qui veut lire une histoire assez courte.

     

    Élisa (1ES2)

     

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    Evariste est un livre de François-Henri Désérable, publié le 2 janvier 2015.Ce livre nous raconte l’histoire tragique du jeune Evariste Galois qui mourut à 20 ans. A 15 ans il découvre les mathématiques et se passionne pour elles. Il rate son entrée à Polytechnique et se rabat sur Normale sup, où il résout seul une question mathématique. Évariste rédige, la nuit avant le duel fatal, l’essentiel de ses découvertes mathématiques comme s’il connaissait son tragique destin.

    Ce livre est plutôt facile à lire. J’ai apprécié le style de l’auteur et le déroulement de l’histoire. L’auteur nous fait découvrir la personnalité d’Évariste, qui a vécu tant de chose en si peu de temps : la mort de son père, ses échecs à Polytechnique, son mémoire égaré à plusieurs reprises, son engagement politique, et son séjour en prison. Malgré cela après avoir fini le livre, ce qu’on en retient au final est : «c’était un génie…il est mort jeune…tragiquement » Je ne retiens après cette lecture que du négatif.

    Je sors donc de cette lecture avec une impression mitigée. Je ne conseille pas ce livre, même s’il ne requiert pas d’être un spécialiste en mathématiques et qu’il ne nécessite pas d’être un bon lecteur.

    Je note ce livre 2 étoiles sur 5 **, car il ma attristé.

    Mia (1ES2)

     

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    C'est l'histoire d'un mathématicien extraordinaire qui se nomme Évariste Galois. Ce personnage vit au 19ème siècle, rencontre de nombreux personnages célèbres et vit de multiples événements historiques. Dans cette biographie Évariste a au début du roman quinze ans et à la fin, au moment où il meurt lors d'un duel, vingt ans. Entre temps il fera de grandes découvertes en mathématiques.

    Je trouve que ce roman est particulier car parfois il utilise parfois un langage savant et parfois un langage courant. Je ne l'ai pas apprécié car je trouve qu'il est difficile à lire et je n'ai pas compris toute l'histoire. Il est à mon sens inintéressant et ennuyeux. Je le recommande toutefois à ceux qui lisent beaucoup car je pense qu'ils comprendront mieux l'histoire et les mots qui peuvent être difficiles.

    Note : 2,5/ 5.

    Il y a une phrase du livre que j'aime néanmoins : c'est le moment ou le chef d’œuvre n'est qu'une hypothèse, où le miracle est sur le point d'avoir lieu.

    Phiby (1ES2)

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    Redonner vie à un personnage extraordinaire, au Rimbaud des mathématiques

     

    Ce livre nous propose la biographie romancée d’Evariste, un jeune homme passionné par les mathématiques. Cependant son manque de rigueur dans l’apprentissage des règle strictes des mathématiques lui fermera les portes de Polytechnique, la prestigieuse école de ses rêves. Il rédige un mémoire sur ses connaissances des mathématiques mais il doit s'y reprendre à deux fois pour l'écrire car les deux premières versions furent perdues. Son mémoire fut finalement publié : hélas ce fut après sa mort tragique à ses 20 ans...

     

    Ce livre est très court et ne s’éternise pas sur des détails inutiles. Le fait que l’on trouve des éléments de la vie d’autres personnages connus ayant partagé un instant de la vie d’Évariste, tels que des poètes, des écrivains ou des scientifiques m’a vraiment plu. Nous avons aussi le contexte historique du XIX eme siècle qui est expliqué et qui évolue au fil des années et des pages. Cela permet d’apporter une dimension très intéressante au roman. Le bon rythme du livre ne laisse pas au lecteur l’occasion de s’ennuyer. Le fait que l’on sache la fin du roman dans les premières pages pourrait rebuter, j’ai cependant trouvé intéressant d’essayer de comprendre comment sa vie avait pu prendre une tournure aussi dramatique en seulement quelques années. Ce livre est intéressant si l'on aime les histoires courtes qui vont droit au but ; apprécier les mathématiques n’est pas indispensable, cependant avoir un goût pour l’Histoire me parait assez important.

     

    À quinze ans, [il] découvre les mathématiques; à dix-huit ans, il les révolutionne; à vingt ans, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trente Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré. C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour des passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

    Pour moi cette citation est la plus importante car elle résume vraiment le vie d’Évariste ainsi que le roman en lui même.

     

    Note : ***

     

    Tessa (1ES2)


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    Le livre Jugan, écrit par Jérôme Leroy nous parle d’un ancien terroriste, Joël Jugan, sorti de prison après avoir passé 18 ans derrière les barreaux. Cette histoire est perçue et racontée par un jeune professeur qui vient tout juste d’arriver dans la ville de Noirbourg, où toute l’histoire se déroule. Jugan revient dans sa ville d’origine et a la chance d’y trouver un emploi dans un centre d’aide aux devoirs. Une jeune femme du nom d’Assia y travaille également en dehors de ses études de comptabilité et de son aide à la supérette de son père. Que va-t-il se passer entre ses deux personnages? Quelle sera alors la suite de l'histoire?

     

             Bien que ce livre ait un côté assez triste, il m’a plu car je l’ai trouvé intéressant et captivant : il y a de multiples rebondissements faisant avancer l’histoire. Il est intéressant car nous pouvons nous plonger dans la vie de deux personnages que tous oppose : d’un côté un ancien terroriste sorti de prison mais toujours aussi manipulateur et de l’autre une jeune femme au caractère très calme, très intelligente et prête à aider toute personne ayant besoin d’aide. Rien ne peut faire penser qu’une histoire les lierait. A travers ce livre l’auteur cherche à nous faire réfléchir et à nous faire porter attention aux personnes qui nous entourent.

             Je donnerai une note de 4/5.

     

             Je recommande ce livre aux personnes aimant les histoires vraies et touchantes mais attention certains passages peuvent être inadaptés à des lecteurs trop jeunes. «Jugan est à la fois sauvage, violent, poétique et mélancolique. Une réussite totale»

     

    Margot (1ES2)

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    Une histoire sauvage, violente qui mêle amour, passion, poésie. Un mélange plein d’émotions.

     

    Le narrateur, enseignant au collège de Barbey-d'Aurevilly à Noirbourg est hanté par ce qu'il a vécu dans cette ville douze ans plus tôt et nous le partage tout au long de ce livre. C'est là qu'il a fait la rencontre de Joël Jugan, ancien leader du groupe d’extrême gauche Action Rouge tout droit sorti de dix-huit ans de prison à cause de son passé criminel. En prison, placé dans des Quartiers de Haute Sécurité, cet homme est devenu un monstre autant physiquement que moralement. A son retour il est aidé par son amie Clotilde Mauduit, une militante de gauche, l'une de ses anciennes complices. Cette dernière a créé une équipe d'aide au devoirs pour les élèves de la Zone. Elle y recrute le narrateur ainsi qu'Assia Rafa qui est toute de suite envoûtée par l'homme au visage ravagé. Elle va se livrer corps et âme à Jugan, cet homme faisant le mal autour de lui.

     

    Ce livre m'a beaucoup plu l'auteur a su mettre en avant des faits actuels à travers les souvenirs de son personnage. Ces souvenirs donnent au roman ce côté réaliste à la fois tragique et poétique. Les personnages sont attachants et leurs histoires sont émouvantes. L'intrigue s'installe très vite et nous donne envie de continuer notre lecture. Le narrateur évoquant des souvenirs, nous perdons cepndant quelques fois le fil temporel du récit et il est donc difficile de retrouver où se situent ces événements dans l'histoire.

     

    A travers ce livre je pense que le narrateur à voulu dénoncer la société actuelle en créant un personnage monstrueux responsable de terrorisme pour susciter chez nous de la colère contre cet homme et de la compassion pour ses victimes.

    Je recommande ce livre aux personnes aimant les histoires mélangeant amour impossible et faits d'actualité.

     

    « Nulle réconciliation possible avec ce monde-là ! »

     

    note: 4/5

     

    Caroline (1ES2)

     

     

     

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    Jugan, un amour fatal

     

    Le roman Jugan écrit par Jérome Leroy nous est raconté par un narrateur qui a été marqué par un drame dont il a été témoin douze ans plus tôt à Noirbourg, où il avait entamé sa carrière d'enseignant. Il nous raconte par rêve les événements dont il a alors été témoin, notamment sa première rencontre avec Joël Jugan, un ancien leader du groupe d'extrême gauche Action Rouge qui vient de purger une peine de 18ans pour avoir commis meurtres et braquages. Le narrateur évoque aussi la rencontre entre ce dernier et la jeune et belle Assia qui est tout de suite envoûtée par le hideux et cruel Joël Jugan.

    L'innocence d'Assia face à Jugan lui donne une touche d'innocence. Même si le lecteur est prévenu dès le début du drame de ce qui va arriver, il nous reste toujours un peu d'espoir jusqu'à la fin. J'ai bien aimé ce roman engagé et plein de révolte malgré que la fin du roman soit sombre et difficile. Ce roman est facile à lire, les mots sont simples, l'histoire est fluide et prenante. Je recommande ce livre aux lecteurs pour qui la violence et le fait de faire des bonds entre les différentes périodes  ( avant et après les années de prison de Jugan ) ne dérangent pas. Je mettrai donc la note de 3/5 à ce livre.

    « Mes rêves sont des puzzles, ils ajoutent des pièces à un ensemble que je suis forcé, au réveil, de reconsidérer pendant la matinée qui suit, parfois même pendant toute la journée, avant que l’ensemble ne se dissipe et me laisse à nouveau en paix pour plusieurs mois »

     

    Elisa (1ES2)

     

     

     

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    Victor Hugo nous a légué Quasimodo et la belle Esméralda, Jérôme Leroy nous révèle la rencontre d'Assia et Jugan, l’histoire d'un amour impossible…

     

    Jugan a été publié en septembre 2017 par Jérôme Leroy. Le narrateur est un ancien professeur du Collège Barbey-D'Aurevilly de Noirbourg, en "plein Cotentin".
    Il passe des vacances familiales avec sa femme et s
    a fille sur l'île de Paros, mais tous les soirs quelque chose le hante… Il voit dans ses rêves Joël Jugan, ancien leader du groupe d'extrême gauche: "Action Rouge". Ce dernier a été emprisonné pendant dix huit ans et est autorisé à sortir avec pour condition de trouver un emploi. Clotilde, ancienne membre du groupe, lui propose de participer aux aides aux devoirs, où il va rencontrer Assia une jeune étudiante. Elle va tomber sous son charme malgré son visage "labouré". En somme commence alors une histoire d'amour impossible.

    Ce livre m'a plu car l'écriture du narrateur est fluide, ainsi l'histoire est prenante ; on est vite pris dedans, voire même, addict à vouloir connaître la suite. D'autre part, Jérôme Leroy utilise un vocabulaire cru, ce qui rend l'histoire encore plus réaliste et tumultueuse. Ce que j'ai également apprécié, ce sont les chapitres courts et intenses en émotions. Néanmoins ce roman a aussi un point négatif. En effet, le narrateur nous raconte des événements qui se sont déjà déroulés au moment où il nous les conte. D'où la perte de la notion du temps.

    Le thème du livre est centré sur cette histoire d'amour impossible entre deux personnages opposés : Jugan qui incarne presque le diable et Assia qui est vulnérable. Mais il porte aussi sur la société en traitant des sujets actuels comme les banlieues ou encore l'intégration des gitans. Le lecteur est entraîné dans un tourbillon d'émotions, telles que la tristesse, la compassion, et la mélancolie.

    Ainsi, même si je ne connaissais pas cet auteur et malgré le fait que je n'aime pas lire, ce fut une belle découverte, c'est pour cela que je le recommande à ceux qui aiment les sujets politiques et les histoires d'amour.

     

    Note : 3,5/5

     

    Assia a conscience de la réalité, "qu'elle avait découvert les héroïnes de Racine : un don mortifère pour la fatalité et la tragédie" (page 64).

     

     

    Manon F (1ES2)


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    Un voyage dans le temps plein de poésie….

    C’est l’histoire de blanche, une petite fille morte en 1361 à l’âge de 12ans. Sa vieille âme essaie de se rappeler de son existence passée. Elles partagent la même tombe et les récits alternent entre l’histoire de la petite fille qui nous raconte au présent ce qu’elle vit et celui de la vieille âme qui se remémore sa vie passée. La Terre qui Penche est un voyage dans le temps en plein moyen-âge sur les berges d’un fleuve qui nous inspire des vers poétiques…

    Ce récit est en effet un hybride entre la poésie et l’histoire féerique de la petite fille vivante et de la vieille âme. Les deux protagonistes  tiennent chacun leur tour le rôle de narrateur, ce qui crée une redondance dans l’histoire. Si l'on n’aime pas trop la poésie, il est difficile d'accrocher et on peut trouver l’histoire de la petite fille un peu trop irréaliste voire fantastique. La patience ou la passion pour la poésie sont sans doute nécessaires pour le lire ce livre en entier.

    Je conseille donc aux férus de poésie et d’histoire féeriques et macabres.

     

    Note : 3 étoiles sur 5

    ADRIEN (1ES2)

     

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    Un conte merveilleux et cruel

     

    La Terre qui penche écrit par Carole Martinez raconte l'histoire de Blanche qui a 12 ans. Elle est élevée durement par son père au milieu de ses nombreuses sœurs bâtardes et elle est fiancée au fils de Haute-Pierre, maître du château du Domaine des Murmures. Elle découvre une autre vie, une nouvelle famille qui deviendra la sienne, et le mystère qui entoure l'histoire de sa naissance et l'amour de ses parents.
    Deux voix dialoguent, celle de la petite Blanche qui vit en 1361 et celle de sa Vieille âme de cent ans. Blanche raconte au présent, et la vieille âme raconte avec attendrissement cette même enfance par-delà la mort. Ce roman a un côté fantastique : on y rencontre une rivière fée, un loup avide d'enfants, une vieille cuisinière un peu sorcière, un enfant qui fait venir le printemps. Mais ce livre a aussi un côté réel avec la dureté de ce siècle : la peste et les fortes croyances qui dénigrent les femmes : « Les filles n'ont pas leur mot à dire dès qu'il est question de les marier. Les filles n'ont rien à dire d'une façon générale. » Le Moyen Age est très présent avec des chansons, des batailles à cheval, leurs vêtements. Il y a de très belles pages, très poétiques, une belle écriture. J'ai notamment bien aimé les passages où Blanche se bat pour pouvoir apprendre tout ce qui concerne l'apprentissage de la lecture et de l'écriture.

    Je n'ai cependant finalement pas trop accroché, ce style de livre ne me correspondant pas : il y a trop de poésie et de métaphores...

    Je mets donc 3/5 à ce livre car même si je n'ai pas aimé le style d'écriture, l'histoire elle même tient debout. Je recommande ce livre aux personnes qui aiment la poésie, le fantastique ainsi que le Moyen Age.

     

    Élisa (1ES2)

     

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    Dialogue dans une tombe entre une petite fille morte et son âme qui a vieilli.

     

     

    L’histoire se déroule au XIVème siècle au bord de la Loue dans la vallée du Jura. Blanche, une petite fille de 12 ans morte de façon mystérieuse parle dans sa tombe à sa vieille âme et lui raconte sa jeunesse. Elle lui parle de ses rêves de jeune fille dans une société féodale qui est dure pour les femmes et dont les conditions de vie sont rudes. Blanche est promise à Aymon par un père autoritaire et trouve consolation auprès de la Dame Verte, fée qui hante la rivière. Aymon est un garçon à peine plus jeune que Blanche mais un peu fou mais ils vont apprendre à se connaître.

    Je n'ai pas aimé ce livre car il est difficile a comprendre et je trouve que le choix des points de vue entre l’âme de Blanche et son corps n’est pas crédible.

    Comme il est difficile à comprendre, je le conseille à des très bons lecteurs. Pour les autres qui sont peu habitués à lire, le début du livre est difficile et la poursuite de la lecture le sera aussi.

    Notes : 2,5/5

    Matthieu (1ES2)

     

     


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  • C'est l'histoire de la vente d'une voiture se nommant la Blackjag, fabriquée avec des matériaux organiques de façon à ce qu'elle soit vivante. Elle a vécu des moments avec son propriétaire nommé Antoine, mais celui-ci ayant disparu, on essaye de le retrouver grâce à tout ce qu’enregistre la voiture : température de l'habitacle, température extérieure, taux d'humidité, qualité de la route, carburant, halo, température corporelle, ondes vibrantes, empreintes thermiques… Fransen, le scientifique qui est à la tête du projet, et l'huissier Klein vont analyser la mémoire de la voiture pour essayer de le retrouver.

             J'ai trouvé ce livre facile à lire mais un peu spécial. Je l'ai quand même apprécié car il est étonnant et inhabituel, ce qui change.

    Je le recommande à tout le monde que l’on aime ou non lire, car il est facile à comprendre.

             Je note ce livre 3,5 sur 5

             Il y a une phrase qui m'a marquée, avec un terme qui m'a fait penser que j'étais face à un chat alors que j'étais face à une voiture. Ce terme se trouve à la page 19 et c'est « Je ronronne ».

     Phiby (1ES2)

     

     

    ***

     

     

     

    Ce livre nous parle d'une voiture animale, la Blagjag , un nouveau modèle révolutionnaire qui défie toutes les voiture dîtes « biomécaniques » existant déjà . Elle a comme particularité d'être constituée uniquement de matières organiques. Le prototype qui a servi aux démonstrations s'est vue attribuer un propriétaire qui a aujourd'hui disparu. Grâce aux éléments qu'elle a gardé en mémoire, il sera peut-être possible de le retrouver... Le créateur de ce véhicule est le professeur Fransen. Il est accompagné de l'huissier Klein qui dans le cadre de l’enquête s'occupera de faire le rapport, il y a aussi Antoine qui est le propriétaire de la Blagjag, Christine sa femme et Jane, une machine capable de retranscrire les enregistrements de la voiture.

     

    Ce livre n'a pas suscité mon intérêt, d'autant que l'histoire est difficile à suivre puisqu'on jongle entre les différents enregistrements, ce qui est lassant. L'auteur cherche d'une part à faire prendre conscience au lecteur de l'impact que peut avoir le progrès de la science, d'autre part il cherche à l'émouvoir à travers le véritable personnage que devient la Blagjag. Je conseillerais quand même ce livre car l'histoire est assez mouvementée et peut être captivante. Voici une citation que j'ai bien aimée : Plus j'en apprend sur moi et plus disparaît cette lourdeur persistante qui m'accompagnais. 

    Manon D (1ES2)

     

    ***

     

    Le témoignage d’une voiture organique…

     

    Ce roman écrit en 2015 par Grégoire Courtois nous raconte la mise en vente d’une nouvelle voiture de l’année 2101, la BlackJag. Une voiture animale des phares jusqu'à l’estomac, redoublant de nouvelles technologies assurant le confort et la sécurité de son détenteur. Cette merveille technologique a été conçue par le scientifique Fransen. Antoine Donnat était l’heureux propriétaire d’un de ces modèles, cependant suite a sa disparition, nous sommes plongés au cœur des enregistrements de la BlackJag,la dernière à l’avoir vu, pour comprendre sa disparition.

    Dans une société future abstraite et cependant semblable à la notre, l'histoire que raconte ce roman est le parfait exemple de la passion excessive que peut avoir l’Homme autant pour l’avancée technologique que pour l’attachement a ses biens. Le roman ne présente, à mon goût, aucun moment lassant. C’est pour cela que je le recommande à tous ceux qui souhaitent commencer la lecture par un court roman de science-fiction facilement compréhensible et qui ne vous laissera certainement pas indifférent.

    Christine dit : Je ne sais pas. C’est bizarre. Ça fait un peu peur.

    Antoine dit : Il n’y a aucune raison d’avoir peur. […] )

     

    Nicolas (1ES2)

     


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  • Le poids des traditions

    Il s’agit d’une histoire qui réunit la vie de deux personnages : Anil et Leena, deux amis d’enfance. Ils ont tous deux grandi à Guajarat, une région d’Inde, dans un milieu aisé et influent pour Anil, plus modeste pour Leena. Entourés ou encadrés par les traditions, leurs vies se profilent… Anil part aux Etats Unis, pour y suivre un cursus de médecine dans un hôpital universitaire. Là-bas, il doit s’adapter à la nouvelle culture de ce pays et aussi faire ses preuves dans le monde médical qu’il découvre dur et impitoyable. Leena est mariée conformément aux traditions et doit elle aussi parvenir à se faire adopter par sa belle-famille.

     

    J’ai adoré ce livre. Entre tradition et choix personnels, les personnages subissent leur quotidien afin de ne pas décevoir leurs familles. Ils ne trouvent pas immédiatement leur place. Et c’est au travers des expériences de leurs vies qu’ils tireront des leçons afin de trouver les clés de leur bonheur. Cela en fait un livre touchant car les personnages décrits témoignent de nombreuses qualités telles que le courage, la générosité ou encore la justesse de décision. Il est aussi plein de rebondissements. De nombreuses épreuves viennent perturber et ainsi remettre en cause les choix des personnages. Certaines les fragilisent d’autres les endurcissent dans ce récit poignant et très bien inspiré du réel. L’auteur a selon moi voulu dans un premier temps rendre compte d'une culture et y immerger les lecteurs. Et comme elle l’avoue dans ses notes (page 526), elle a aussi voulu mettre en valeur la noblesse de la profession médicale.

     

    J’attribue la note de 5 étoiles à ce livre. Je le recommande à ceux qui apprécient de se déconnecter du milieu dans lequel ils se trouvent. Il n’est pas nécessaire d’être un bon lecteur. Il faut simplement se laisser embarquer pour ce voyage dans cette autre culture. Il a été pour moi l’occasion d’ouvrir un peu plus mon esprit au monde qui m’entoure.

     

    Pour finir, j’ai choisi cette citation qui m’a permis de répondre à cette question personnelle : arriveront-ils enfin à trouver leur place ? : Aussi sûrement que tu sais que tu n’as pas ta place ici, moi, je sais que la mienne est là .(Cf page 501).

     

    Angela (1ES2)

     

     

    ***

     

    Un long et merveilleux voyage entre l’Inde et les Etats Unis :

    Anil et Leena deux jeunes indiens ont connu une grande amitié étant enfants mais le destin a fini par les séparer. Anil, élève brillant commence ses études de médecine en Inde et part les terminer aux Etats Unis. Là bas il essaie de se démarquer et de montrer ce qu’il vaut. Leena, quant à elle, reste en Inde et est mariée de force à un homme nommé Girish. Chacun aura du mal à s’adapter à sa nouvelle vie. Après des années sans se voir, ils se retrouveront, chacun décidé à prendre sa vie en main. Arriveront-ils à être heureux ?

    J’ai bien aimé le fait que ce roman comporte deux histoires en une, celle de deux personnages : Leena et Anil. J'ai aussi apprécié qu'on y trouve un mélange de cultures avec la présence de deux pays différents : l’Inde et les Etats Unis. On peut néanmoins trouver cela parfois lassant car vers le milieu du roman l’histoire se met à stagner, que se soit en Inde ou aux Etats Unis et elle manque alors d’action. J’ai été toutefois agréablement surprise par la fin : en lisant le résumé je pensais déjà la connaître et cela me paraissait ennuyeux mais je l’ai au contraire trouvée très captivante car c’est le moment où l’histoire prend une nouvelle tournure. Par ailleurs ce n’est pas un livre difficile à lire.

    Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les voyages, les mélanges de culture mais également les histoires d’amour hors du commun.

    ****

    Anil vit que Ritu avait quitté sa place contre le mur et se dirigeait vers une table, dans un coin, sur laquelle reposait son vieux jeu d’échecs, avec toutes les pièces en désordre. L’adolescente s’assit, attrapa une pièce et l’examina sous tous ses angles. Anil la rejoignit et s’installa en face d’elle. Puis il rangea les pièces correctement, chacune sur sa case. « Sais-tu comment le jeu d’échecs a été créé ? ».

    J’ai choisi cette citation car je trouve qu’elle clôt très bien le roman. C’est une façon pour Anil de rendre hommage à son père qui lui-même lui avait posé cette question lorsqu’il était petit. Ce passage est pour moi le plus émouvant.

    Laurine (1ES2)

     

     

    ***

     

    Anil Patel est un jeune homme assidu et travailleur. Leena, sa meilleure amie d’enfance, habite en Inde juste à côté de sa famille. Lorsque Anil décide d’aller faire ces études de médecine en Angleterre, il rencontre pleins d’obstacles, tant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée. Il y a notamment la mort de son père qui lui rajoute le travail d’arbitrage en plus de celui à l’hôpital. Leena, après s’être mariée sous la contrainte avec Girish, un homme violent et irrespectueux, en voit de toutes les couleurs et s’enfuit avant de mourir. Elle retrouve sa famille mais son père se donne la mort… Anil et Leena se revoient. Vont-ils finir par se marier ? Anil va-t-il réussir à gérer sa vie privée et ses deux travails ? Leena va-t-elle réussir à s’en sortir et partager une vie heureuse avec sa mère ?

    Ce livre m’a plu car il est facile à lire et son histoire émouvante reste très mouvementée. En revanche, il est long et le passage du milieu est lassant… L’histoire n’y avance pas vraiment. Dès le début je pensais connaître la fin de l’histoire, mais finalement on assiste à une toute autre fin à laquelle on ne s’attend pas du tout. L’auteur veut procurer des émotions aux lecteurs et raconte des scènes tragiques dans les détails. Je donnerais à ce livre la note de 4/5 car c’est un roman vraiment intéressant qui nous plonge dans l’univers des mariages forcés en Inde. Il reste cependant long à mon goût et le croisement des histoires entre les deux personnages marqués par le passage des chapitres n’est pas des plus faciles à comprendre au début. Je recommande ce livre aux personnes qui aiment voyager et lire des histoires d’amour compliquées et mêlées à des vies actives remplies d’épreuves.

    Comme les étagères de Leena couvertes de récipients bancals, les erreurs faisaient parties de la vie : c’était un élément inévitable et inestimable qui donnait du sens à tout le reste. J’ai choisi cette citation car Leena y est concernée directement mais en amont cette citation reflète bien les débuts d’Anil à l’hôpital quand il fait beaucoup d’erreurs. Cela ne l’a pas empêché d’avancer et de prendre confiance en lui.

    Laura (1ES2)

     

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    Une histoire d'amour compliquée par la tradition : Un fils en or de Shilpi Somaya Gowda

     

    C'est l'histoire d'un jeune indien du nom de Anil qui décide de partir aux Etats-Unis faire ses études de médecine. Il ne fait que penser à Leena, une très vieille amie d'enfance. Tout les oppose : leur statut social,leur famille, leur vie, mais également le fait que leurs parents ne veulent pas qu'ils se marient. Une histoire d'amour se noue à distance, lui en Amérique, elle en Inde, mariée lors d'un mariage arrangé. Arriveront t-ils à se revoir un jour ? Pourront-ils se marier ?

    Ce livre m'a beaucoup plu car malgré sa taille qui peut nous effrayer au début, c'est un livre très prenant. Nous rentrons sans difficulté dans l'histoire, très facile à comprendre. C'est une histoire qui parle d'amour et de choc culturel. C'est un roman très émouvant en raison de la dureté de certains propos, mais il reste pour autant très réaliste car en effet c'est une histoire qui peut arriver à n'importe qui.

    Ce livre permet de réfléchir sur différents problèmes de notre société comme le racisme et la différence culturelle.

    Je mettrai à ce livre une note de 4/5.

    Je recommanderai ce livre à toutes les personnes qui aiment les histoires d'amour et qui apprécient également de découvrir de nouvelles cultures. Ne prenez en revanche pas peur quant à l'épaisseur de ce livre car malgré ses 530 pages il est tellement captivant que le lire et un véritable plaisir.

    De ce livre il y a un phrase très émouvante à la page 526, phrase qu'Anil adresse, en s'asseyant en face d'elle, à la jeune fille que Leena a adoptée devant le jeu d'échec : « Sais-tu comment le jeu d’échecs a été créé ? »

    Cette phrase est très belle car il redit à la fille de Leena une phrase que son père lui a dite durant son enfance et que l'on peut lire au tout début du livre.

     

    Jessica (1ES2)

     

     


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  • Suréquipée de Grégoire Courtois

     

    Ce livre nous parle d'une voiture animale, la Blagjag , un nouveau modèle révolutionnaire qui défie toutes les voitures dites « biomécaniques » existant déjà . Elle a comme particularité d'être constituée uniquement de matières organiques. Le prototype qui a servi aux démonstrations s'est vue attribuer un propriétaire qui a aujourd'hui disparu. Grâce aux éléments qu'elle a gardé en mémoire, il sera peut-être possible de le retrouver... Le créateur de ce véhicule est le professeur Fransen. Il est accompagné de l'huissier Klein qui dans le cadre de l’enquête s'occupera de faire le rapport, il y a aussi Antoine qui est le propriétaire de la Blagjag, Christine sa femme et Jane, une machine capable de retranscrire les enregistrements de la voiture.

    Ce livre n'a pas suscité mon intérêt, d'autant que l'histoire est difficile à suivre puisqu'on jongle entre les différents enregistrements, ce qui est lassant. L'auteur cherche d'une part à faire prendre conscience au lecteur de l'impact que peut avoir le progrès de la science, d'autre part il cherche à l'émouvoir à travers le véritable personnage que devient la Blagjag. Je conseillerais quand même ce livre car l'histoire est assez mouvementée et peut être captivante. Voici une citation que j'ai bien aimée : Plus j'en apprend sur moi et plus disparaît cette lourdeur persistante qui m'accompagnais. 

    Note : 3/5

    Manon D (1ES2)

     

     


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  • EVARISTE de François-Henri Désirable

     

    Redonner vie à un personnage extraordinaire, au Rimbaud des mathématiques

     

    Ce livre nous propose la biographie romancée d’Evariste, un jeune homme passionné par les mathématiques. Cependant son manque de rigueur dans l’apprentissage des règle strictes des mathématiques lui fermera les portes de Polytechnique, la prestigieuse école de ses rêves. Il rédige un mémoire sur ses connaissances des mathématiques mais il doit s'y reprendre à deux fois pour l'écrire car les deux premières versions furent perdues. Son mémoire fut finalement publié : hélas ce fut après sa mort tragique à ses 20 ans...

     

    Ce livre est très court et ne s’éternise pas sur des détails inutiles. Le fait que l’on trouve des éléments de la vie d’autres personnages connus ayant partagé un instant de la vie d’Évariste, tels que des poètes, des écrivains ou des scientifiques m’a vraiment plu. Nous avons aussi le contexte historique du XIX eme siècle qui est expliqué et qui évolue au fil des années et des pages. Cela permet d’apporter une dimension très intéressante au roman. Le bon rythme du livre ne laisse pas au lecteur l’occasion de s’ennuyer. Le fait que l’on sache la fin du roman dans les premières pages pourrait rebuter, j’ai cependant trouvé intéressant d’essayer de comprendre comment sa vie avait pu prendre une tournure aussi dramatique en seulement quelques années. Ce livre est intéressant si l'on aime les histoires courtes qui vont droit au but ; apprécier les mathématiques n’est pas indispensable, cependant avoir un goût pour l’Histoire me parait assez important.

    À quinze ans, [il] découvre les mathématiques; à dix-huit ans, il les révolutionne; à vingt ans, il meurt en duel. Il a connu Raspail, Nerval, Dumas, Cauchy, les Trente Glorieuses et la prison, le miracle de la dernière nuit, l’amour et la mort à l’aube, sur le pré. C’est cette vie fulgurante, cette vie qui fut un crescendo tourmenté, au rythme marqué par le tambour des passions frénétiques, qui nous est ici racontée.

    Pour moi cette citation est la plus importante car elle résume vraiment le vie d’Évariste ainsi que le roman en lui même.

     

    Note : ***

     

    Tessa (1ES2)


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  •  

    ...Un Fils en Or de Shilpi Somaya Gowda

     

    Un long et merveilleux voyage entre l’Inde et les Etats Unis

     

    Anil et Leena deux jeunes indiens ont connu une grande amitié étant enfants mais le destin a fini par les séparer. Anil, élève brillant commence ses études de médecine en Inde et part les terminer aux Etats Unis. Là bas il essaie de se démarquer et de montrer ce qu’il vaut. Leena, quant à elle, reste en Inde et est mariée de force à un homme nommé Girish. Chacun aura du mal à s’adapter à sa nouvelle vie. Après des années sans se voir, ils se retrouveront, chacun décidé à prendre sa vie en main. Arriveront-ils à être heureux ?

    J’ai bien aimé le fait que ce roman comporte deux histoires en une, celle de deux personnages : Leena et Anil. J'ai aussi apprécié qu'on y trouve un mélange de cultures avec la présence de deux pays différents : l’Inde et les Etats Unis. On peut néanmoins trouver cela parfois lassant car vers le milieu du roman l’histoire se met à stagner, que se soit en Inde ou aux Etats Unis et elle manque alors d’action. J’ai été toutefois agréablement surprise par la fin : en lisant le résumé je pensais déjà la connaître et cela me paraissait ennuyeux mais je l’ai au contraire trouvée très captivante car c’est le moment où l’histoire prend une nouvelle tournure. Par ailleurs ce n’est pas un livre difficile à lire.

    Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les voyages, les mélanges de culture mais également les histoires d’amour hors du commun.

     

    ****

    Anil vit que Ritu avait quitté sa place contre le mur et se dirigeait vers une table, dans un coin, sur laquelle reposait son vieux jeu d’échecs, avec toutes les pièces en désordre. L’adolescente s’assit, attrapa une pièce et l’examina sous tous ses angles. Anil la rejoignit et s’installa en face d’elle. Puis il rangea les pièces correctement, chacune sur sa case. « Sais-tu comment le jeu d’échecs a été créé ? ».

    J’ai choisi cette citation car je trouve qu’elle clôt très bien le roman. C’est une façon pour Anil de rendre hommage à son père qui lui-même lui avait posé cette question lorsqu’il était petit. Ce passage est pour moi le plus émouvant.

     

    Laurine (1ES2 )    

     

     


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  •  ...LA TERRE QUI PENCHE de CAROLE MARTINEZ

     

    Un voyage dans le temps plein de poésie….

    C’est l’histoire de blanche, une petite fille morte en 1361 à l’âge de 12ans. Sa vieille âme essaie de se rappeler de son existence passée. Elles partagent la même tombe et les récits alternent entre l’histoire de la petite fille qui nous raconte au présent ce qu’elle vit et celui de la vieille âme qui se remémore sa vie passée. La Terre qui Penche est un voyage dans le temps en plein moyen-âge sur les berges d’un fleuve qui nous inspire des vers poétiques…

    Ce récit est en effet un hybride entre la poésie et l’histoire féerique de la petite fille vivante et de la vieille âme. Les deux protagonistes  tiennent chacun leur tour le rôle de narrateur, ce qui crée une redondance dans l’histoire. Si l'on n’aime pas trop la poésie, il est difficile d'accrocher et on peut trouver l’histoire de la petite fille un peu trop irréaliste voire fantastique. La patience ou la passion pour la poésie sont sans doute nécessaires pour le lire ce livre en entier.

    Je conseille donc aux férus de poésie et d’histoire féeriques et macabres.

     

    Note : 3 étoiles sur 5

    ADRIEN (1ES2)

     


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